24 novembre 2004
Rédiger une lettre ...
Une amie d'enfance, que je nommerais Zwip, m'a demandée de recommencer à lui écrire ... Elle a un an de moins que moi, et je l'aime comme une amie, une soeur ... Elle habite pourtant si loin ... Mais sa simplicité de voir les choses me fascine. Elle a toujours été là pour moi, tout comme, je l'espère, je l'ai été pour elle. Après de nombreuses années de correspondance, nous nous sommes arrêtées ... Le net a brisé cela. Le mail ... Le Tchat ... Quelle merde.
J'ai pris une feuille blanche, une plume à caligraphie, de l'encre noire, quelques stylos pour la déco et une enveloppe vert-bouteille. J'ai commencé à écrire ... Je voulais lui expliquer de suite quels étaient mes ennuis, mais je n'ai pas pu. J'ai d'abord parlé, répondu à SES questions ... Je le devais, je ne lui avais pas répondue depuis près d'un mois ... Puis au bout d'une bonne copie double, j'ai abordé le sujet qui fache ... Le retour de Gouzou ( notez l'avalanche de pseudos cons sans interêts ... On applaudit ! ), l'éventuel divorce de mes parents, Kitchou qui m'emmerde, mes soucis par rapport à Joga, ma hantise de recroiser Kalhum, et enfin mes réactions. mon pétage de durite ...
Je tiens à préciser une chose importante, qui a tenu une place importante dans ma (jeune) vie, ce sont les coupures. Je n'emploierais pas le mot "scarifs", car je ne l'aime pas, trop connoté ( soit "gothique" soit, et c'est le sens juste que je respecte, "tribal" ). Bref, depuis la sixième je me coupais disons assez rarement. En 4ème, lorsque j'ai réalisé que j'allais plus faire partie des ronds de ce monde que des minces, voires maigres, j'ai voulu comme qui dirait " tout gâcher, totalement, ... Autant le faire entièrement. Je n'aime pas les choes faites à moitié. " ... Bref. En 3ème, je suis tombée amoureuse de Kalhum ... Ca ne m'a rien apporté, exceptées des illusions perdues. J'étais naïve, utopiste même, aveugle, insipide, stupide ... Je l'ai payé. Très cher. ... Peut être trop.
Un soir ma mère a tout découvert. Je me suis retrouvée subitement en sous vêtements devant ma mère. Le corps couvert de centaines d'entailles profondes, elle s'est mise à pleurer contre moi en me demandant si Kalhum était impliqué ... " Il ne s'est jamais rien passé avec ce connard. Il ne m'a pas touchée. ". J'ai commencé à ralentir la fréquence de mes actes. je savais que je n'étais plus à l'abri d'un éventuel contrôle de "routine".
En début seconde, c'est à dire l'année dernière, j'avais totalement arrêté.Kalhum me restait en tête, mais Gouzou est apparu. Trop chou. Disons que c'est un avis purement personnel. Il n'est pas musclé, ni spécialement grand, ni beau. Il a juste le profil du nounours endormi qui est mignon malgré lui ... Je l'ai aimé Gouzou, sans le connaître. C'est pour ça qu'on ne peut pas vraiment dire aimer ... Disons ... J'ai bavé face à lui. J'ai rêvé de lui, j'ai pensé à lui. J'ai imaginé certains scénarios de films retranscrits pour luiet moi. Dans ma tête, c'était un beau rêve. Lost In Translation avec Gouzou, ou Sweet November ... Des films tristes, certes, mais beaux. De toutes façons, Gouzou était en terminale, et je savais que je le verrais partir ... Gouzou, c'était doux de l'aimer. J'avais envie de l'embrasser sur la joue avant de m'enfuir ... Que de belles choses. Mais lui avait l'air dans son monde, trop pressé de partir. Et moi ,je n'étais qu'une seconde parmi d'autres, bien plus jolies et plus intelligentes que moi. Du moins, disons que ma personnalité ne l'a jamais marquée. Il est parti.
Ma timidité n'a rien arrangé. Je tiens à dire que j'ai 16 ans, que j'ai aimé 3 hommes dans ma vie. L'un était un dealeur trop aimé par les filles pour remarquer sa voisinne boulotte et transparente. Le deuxième, Kalhum a préféré partir avec une autre, un peu plus pagée que moi, et je n'ai rien vu venir : du jour au lendemain, mes rêves n'avaient plus de raisons d'être, et j'ai choisi de fuir. Disparaitre avant de souffrir plus ... Mais ma fuite n'a servie à rien. ELLE est là. Je la cottoie tous les jours cette garce ... J'en parlerais plus tard probablement. Bref, Je n'ai jamais revu Kalhum : de toute manière, il ne sort jamais de chez lui ... Je suis tranquile. J'espère qu'il souffrira un jour autant qu'il m'a faite souffrir. Maintenant c'est Gouzou. Lui est à l'opposé de ma ville. Il fait ses études, mais revient de temps à autres. Il sait qui je suis, on se regarde quand il est là. Pour un peu je m'approcherais et je l'embrasserais en lui tenant la main ... Mais ce ne sont que des rêves. la réalité serait terrifiante : je m'approcherais de lui, et arrivée sur place, je ne pourrais dire d'autre ... Au mieux, si le miracle existe, je dirais "aaachhhgmmiammmgrrrr".
Bref, 3 hommes, et je n'ai été avec aucun d'eux. Maintenant, je commence même à croire que je fais exprès de foirer mes chances ... Sûrement.
Suis faite pour aider et rendre heureux les gens. Je donne le bonheur aux gens que j'aime, mais le bonheur semble ne pas vouloir de moi. Ou pas encore ...
Bonsoir, Gens ...
J'ai besoin de dormir.
J'ai pris une feuille blanche, une plume à caligraphie, de l'encre noire, quelques stylos pour la déco et une enveloppe vert-bouteille. J'ai commencé à écrire ... Je voulais lui expliquer de suite quels étaient mes ennuis, mais je n'ai pas pu. J'ai d'abord parlé, répondu à SES questions ... Je le devais, je ne lui avais pas répondue depuis près d'un mois ... Puis au bout d'une bonne copie double, j'ai abordé le sujet qui fache ... Le retour de Gouzou ( notez l'avalanche de pseudos cons sans interêts ... On applaudit ! ), l'éventuel divorce de mes parents, Kitchou qui m'emmerde, mes soucis par rapport à Joga, ma hantise de recroiser Kalhum, et enfin mes réactions. mon pétage de durite ...
Je tiens à préciser une chose importante, qui a tenu une place importante dans ma (jeune) vie, ce sont les coupures. Je n'emploierais pas le mot "scarifs", car je ne l'aime pas, trop connoté ( soit "gothique" soit, et c'est le sens juste que je respecte, "tribal" ). Bref, depuis la sixième je me coupais disons assez rarement. En 4ème, lorsque j'ai réalisé que j'allais plus faire partie des ronds de ce monde que des minces, voires maigres, j'ai voulu comme qui dirait " tout gâcher, totalement, ... Autant le faire entièrement. Je n'aime pas les choes faites à moitié. " ... Bref. En 3ème, je suis tombée amoureuse de Kalhum ... Ca ne m'a rien apporté, exceptées des illusions perdues. J'étais naïve, utopiste même, aveugle, insipide, stupide ... Je l'ai payé. Très cher. ... Peut être trop.
Un soir ma mère a tout découvert. Je me suis retrouvée subitement en sous vêtements devant ma mère. Le corps couvert de centaines d'entailles profondes, elle s'est mise à pleurer contre moi en me demandant si Kalhum était impliqué ... " Il ne s'est jamais rien passé avec ce connard. Il ne m'a pas touchée. ". J'ai commencé à ralentir la fréquence de mes actes. je savais que je n'étais plus à l'abri d'un éventuel contrôle de "routine".
En début seconde, c'est à dire l'année dernière, j'avais totalement arrêté.Kalhum me restait en tête, mais Gouzou est apparu. Trop chou. Disons que c'est un avis purement personnel. Il n'est pas musclé, ni spécialement grand, ni beau. Il a juste le profil du nounours endormi qui est mignon malgré lui ... Je l'ai aimé Gouzou, sans le connaître. C'est pour ça qu'on ne peut pas vraiment dire aimer ... Disons ... J'ai bavé face à lui. J'ai rêvé de lui, j'ai pensé à lui. J'ai imaginé certains scénarios de films retranscrits pour luiet moi. Dans ma tête, c'était un beau rêve. Lost In Translation avec Gouzou, ou Sweet November ... Des films tristes, certes, mais beaux. De toutes façons, Gouzou était en terminale, et je savais que je le verrais partir ... Gouzou, c'était doux de l'aimer. J'avais envie de l'embrasser sur la joue avant de m'enfuir ... Que de belles choses. Mais lui avait l'air dans son monde, trop pressé de partir. Et moi ,je n'étais qu'une seconde parmi d'autres, bien plus jolies et plus intelligentes que moi. Du moins, disons que ma personnalité ne l'a jamais marquée. Il est parti.
Ma timidité n'a rien arrangé. Je tiens à dire que j'ai 16 ans, que j'ai aimé 3 hommes dans ma vie. L'un était un dealeur trop aimé par les filles pour remarquer sa voisinne boulotte et transparente. Le deuxième, Kalhum a préféré partir avec une autre, un peu plus pagée que moi, et je n'ai rien vu venir : du jour au lendemain, mes rêves n'avaient plus de raisons d'être, et j'ai choisi de fuir. Disparaitre avant de souffrir plus ... Mais ma fuite n'a servie à rien. ELLE est là. Je la cottoie tous les jours cette garce ... J'en parlerais plus tard probablement. Bref, Je n'ai jamais revu Kalhum : de toute manière, il ne sort jamais de chez lui ... Je suis tranquile. J'espère qu'il souffrira un jour autant qu'il m'a faite souffrir. Maintenant c'est Gouzou. Lui est à l'opposé de ma ville. Il fait ses études, mais revient de temps à autres. Il sait qui je suis, on se regarde quand il est là. Pour un peu je m'approcherais et je l'embrasserais en lui tenant la main ... Mais ce ne sont que des rêves. la réalité serait terrifiante : je m'approcherais de lui, et arrivée sur place, je ne pourrais dire d'autre ... Au mieux, si le miracle existe, je dirais "aaachhhgmmiammmgrrrr".
Bref, 3 hommes, et je n'ai été avec aucun d'eux. Maintenant, je commence même à croire que je fais exprès de foirer mes chances ... Sûrement.
Suis faite pour aider et rendre heureux les gens. Je donne le bonheur aux gens que j'aime, mais le bonheur semble ne pas vouloir de moi. Ou pas encore ...
Bonsoir, Gens ...
J'ai besoin de dormir.
